Ce dimanche, c’est sous les flocons de neige et le grand froid que le campus universitaire de Dijon accueillait le championnat de Bourgogne de cross-country. Sept athlètes du Lac, qui s’étaient distingués lors des départementaux mâconnais, ont fait le déplacement.

Chez les benjamines, Fanny Colin termine 17 ^e et Emma Guillermin 40 ^e. Les minimes Samuel Garcia et Louis Bailly-Salins terminent à la 23 ^e et 29 ^e. Le cadet Pierre Petit termine 17 ^e, Sylvain Marlot chez les Élites 32 ^e et Vincent Bailly-Salins 33 ^e, ce qui permet à tous les trois de décrocher leur ticket pour les pré-France qui auront lieu à Arnay-le-Duc le 19 février prochain.

Il est arrivé la veille, de Marseille, où il s’entraîne désormais. Preuve que l’ancien champion de France junior de la spécialité ne revenait pas en Bourgogne pour du tourisme. Éclatant le peloton, les premières relances du Nivernais confirment. « J’ai assumé mes responsabilités. » Question de moyens. Petite leçon tactique aussi. « Emmanuel David et Thibaud Baudoin étaient dans leur jardin, sur leur campus. Je voulais couper cette euphorie, notamment par rapport au public. »

Les impressionnantes secousses ne vont pas tarder à changer la donne effectivement. Car si Manu David ne cède que le minimum, mais déjà trop sur un terrain épousant l’amplitude de son rival, Thibaud Baudoin capitule. Et ira, « au courage » reprendre sa place sur le podium aux dépens d’Adrien Alix (AC Chenôve).

Une illusion

« Je retiens surtout la manière. Il y a longtemps que je n’avais pas fait un cross aussi abouti. » Antoine de Wilde savoure. Une confiance contrastant avec le regard fuyant d’Emmanuel David. « Les sensations reviennent mais il manque le petit plus. Les gens me parlaient de ma 3 ^e place à Arnay, mais c’était un concours de circonstance, moi je savais ce que je valais. » D’autant que pris par la construction d’une maison, le Duciste empiète aussi sur son nombre de sorties.

« Je vais laisser passer l’orage janvier, février et je mettrais les bouchées doubles ensuite. » Un constat qu’Antoine Gallo va sans doute faire sien. Septième hier, le Creusotin a semblé un peu juste hier mais plus que sa 7e place, c’est aussi la façon de courir du champion de Saône-et-Loire qui valide sa sortie. Et l’argent de son camarade d’entraînement Dimitri Bourgeois (EA Mâcon) en espoirs, derrière l’ancien Autunois Pierre Defontaine, confirme que la préparation avance du côté du stade Jean-Garnier.

Valérie Daret, cadre commercial et Christine Delamorinière, assistante médico-administrative, (équipage 182) seront au départ de la 12 ^e édition du Trophée Roses des sables. L’aventure se déroulera du 15 au 20 octobre 2012, au terme de sept étapes dans le désert marocain.

« C’est la boxe qui nous a réunies, notre amitié a été spontanée. Cette manifestation sportive à volet humanitaire me trottait dans la tête et je me suis dit : je le ferai. Avec Valérie, nous relevons le défi dans le but d’aider les enfants défavorisés. C’est un beau challenge », argumente Christine Delamorinière.

Une aventure humaine principalement féminine

La philosophie du Trophée consiste, au travers d’un financement réaliste, à permettre à chaque femme d’accéder à une compétition internationale dotée d’une forte dimension humaine, tout en participant à une action d’entraide entre les peuples en acheminant des dons à destination des enfants défavorisés.

Le Trophée Roses des Sables est une compétition exclusivement réservée aux femmes. Elle est issue de la pure tradition des rallyes raids africains. À bord d’un 4x4, d'un buggy, d’un quad ou d’une moto, l’objectif est de rallier l’étape du jour à l’aide d’un road-book, d’une carte et d’une boussole, en respectant les différents contrôles de passage.

La notion de vitesse n’est pas retenue. Le classement est basé sur deux critères principaux : l’orientation dans le désert et le franchissement des dunes. Le Trophée comporte plusieurs épreuves d’orientation, de franchissement des dunes, sans oublier la traditionnelle étape marathon (deux jours en autonomie totale).

« Le rallye s’inscrit durablement et profondément dans une démarche éco-citoyenne avec l’opération désert propre pour préserver le désert, ses paysages. Nous devrons rouler souple pour réduire la consommation de carburant », explique Valérie.

Un budget de 14 000 euros

Pour participer au Trophée, Christine et Valérie ont tablé sur un budget de 13 000 euros et à ce jour, elles ont investi 7 000 euros (frais plus inscriptions). Elles sont à la recherche de nouveaux partenaires car pour l’heure, manquent 6 000 euros dont le véhicule 4x4. « Celui-ci pourrait nous être prêté », indique Christine, qui poursuit : « Nous avons créé une association et lancé diverses initiatives pour récolter des fonds et nous avons également ouvert un blog (http ://krisetvaldesaone.trophée-roses-des-sables.org/) pour informer les éventuels sponsors ».

Contact : tél. 06.03.18.69.25 ou 06.14.67.78.87.