Articles 2012-11
Dimanche 9 décembre avec le JSL. 36 e Corrida de Chalon. À l’assaut de la Citadelle
Quel que soit le temps, c’est toujours la fête. Photo Gilles Dufour.
La corrida 2012 a perdu l’usage de la Rue Leclerc. Mais, mal pour un bien, s’est trouvé un circuit adapté pour proposer une distance de 10 kilomètres.
En charge de la coordination de l’événement, Jean-Pierre Gilares ne cache pas qu’il aurait bien aimé conserver un passage par la rue Leclerc. « On y avait notamment des partenaires financiers et c’est une voie très commerciale, donc très passante. » Justement ce qui causait soucis sur la traversée en provenance de la place de la Mairie. « Les signaleurs étaient souvent mis en position délicate à ces endroits, à cause du monde. » Sans oublier également les nouvelles bornes de circulation limitant le passage vers la sous-préfecture.
La municipalité a donc tranché. « On n’a pas eu le choix, » reconnaît le dirigeant chalonnais. « Mais c’était l’occasion d’imaginer un nouveau parcours. » Et le résultat réserve d’agréables surprises. Sachant déjà que la corrida garde le boulevard et ses lumières. Le départ de la course des As sera même repoussé à hauteur du Square Chabas pour permettre la nouveauté : un tracé mesuré à dix kilomètres. Autre changement notoire : la montée de la rue de la Citadelle jusqu’à son sommet, mais en deux fois. « Ce qui entraînera une partie très technique avec quatre virages à angle droit. »
Partenaires fidèles
Les modifications portent aussi sur l’agencement de la journée avec la disparition de la Gogniotte ; les organisateurs demandant aux candidats déguisés de se reporter sur la course mixte en duo. « On a remis aussi un départ court pour concerner davantage les cadets. » Des aménagements rendus possibles par la fidélité des partenaires de l’ECA. « Nos soutiens institutionnels ont été à la hauteur, et on a renforcé notre partenariat privé avec la satisfaction de constater que ceux qui nous rejoignent une année reconduisent leur aide. »
« Bernard Lubin a accepté de conduire ce volet de l’organisation et c’est un apport précieux. » Apprécié si l’on en croit la qualité de la dotation avec un voyage d’une semaine pour deux personnes à Jerba ou le sponsoring de chaque course par des partenaires. L’ECA reversera pour sa part un euro sur chaque inscription de la course des As à l’association « Aide aux enfants malades. »
Cette 36 e édition marque pourtant un nouveau tournant dans l’histoire de la reine des courses hors stade en Saône-et-Loire.
le programme
Course 1. 14h15. Mutualité Française. Poussins, poussines (1270m). Course 2. 14h45. OMS de Chalon. Benjamins, benjamines (2270m). Course 3. 15h15. Commerçants. Minimes garçons et filles (2270m). Course 4. 15h45. Sport 2000 Chalon Sud. Course courte. Cadets à vétérans (4400m). Course 5. 16h30. Duos mixtes (Un tour individuel chacun et un tour ensemble). Minimes à vétérans (3 x 1270m). Course 6. 17h15. Course des As. Cadets à vétérans, hommes et femmes (10 km).
Contacts : 06.88.78.04.30 ou sur le site de l’EA Chalon
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Semi-marathon de la Vente des Vins des Hospices de Beaune.
Willy Nduwimana (2 e à gauche) a rapidement mis tout le monde d’accord : Régis Roux (32), Kemboï Sammy (2175) et Eric Nyonsaba (à droite) Photo Philippe Bruchot
Pour sa première participation, le Burundais Willy Nduwimana s’est offert sa première victoire à Beaune, reléguant tous ses adversaires très très loin.
Resultats 10km
599 NUGIER JEAN 3933 00:55:25 VH2
660 VALETTE LAURENCE 3215 00:56:56 VF1 30
699 BOUQUIN Gilles 4676 00:56:59 VH3 29 BRESSE MARATHON
1023 BUORO CLAUDETTE 3327 ,01:02:53 VF3 LOUHANS
1024 ANTIER Irene 4354 01:02:53 VF2 41 RANCY
Resultats 21.1km
589 NALTET JEAN JACQUES 01:42:21 VH2 83 SENS SUR SEILLE
239 GUILLEMAUT ELISABETH 01:34:32 VF1 8 BRANGES
886 AUCLAIR MATTHIEU 765 01:47:46 SH 323 LOUHANS
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Stalder toujours en forme
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Louhans Athletic Club Excellente performance de Sylvain Marlot
Sylvain Marlot termine dans le Top 10 de La Chevignoise, à Chevigny-Saint-Sauveur. Photo M. S. (CLP)
Dimanche, lors des 10 km de Chevigny-Saint-Sauveur, Sylvain Marlot, athlète confirmé au meilleur niveau et sociétaire du Louhans athletic club, a décroché une excellente 9 e place à l’issue de l’épreuve de La Chevignoise. Une course que l’athlète louhannais a su mener bon train, pour terminer devant 459 coureurs. Cette épreuve de Chevigny-Saint-Sauveur servait de support aux championnats de Bourgogne de la distance.
En Côte-d’Or, Sylvain Marlot a établi son meilleur chrono personnel dans le temps de 34 minutes. Du même coup, il décroche son billet pour les championnats de France qui se dérouleront en avril 2013 dans un coin de Provence.
En septembre dernier, sur le plateau de la Basse-Maconnière à Louhans, Sylvain Marlot avait dominé tous ses rivaux dans l’épreuve des 10 km.
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Hors stade championnat de France de marathon Charnay au top niveau
9e Tour du Mont Genezet.
El Madi de retour
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Marathon Nice - Cannes : Stéphane Lefrand et Aline Camboulives sacrés champions de France
Dans le cadre du Marathon Nice - Cannes, était organisé comme l’an passé le championnat de France de la distance.
Stéphane Lefrand s’impose logiquement même s’il s’agissait d’une première expérience. Il remporte le titre dans le temps de 2h 18’01 ». Alban Chorin titré en 2011 prend l’argent en 2h 19’42 » et Freddy Guimard qui disputait lui aussi son premier marathon prend le bronze en 2h 20’28 » après avoir couru en tête avant la mi-course avec Stéphane Lefrand.
Chez les féminines, peu de changements par rapport à 2011, Aline Camboulives l’emporte en 2h 38’49 » suivie de Corinne Herbreteau en 2h 40’21 » et Marie Line Delagarde en 2h 54’46 ».
Le premier VH n’est autre que François Holzerny. Il se classe 6ème en 2h 23’45 » sur les talons de Sébastien Charnay (4ème en 2h 20’56 ») et de Samir Baala (5ème en 2h 22’41 »).
Côté international, ce marathon voit un triplé kenyan avec comme vainqueur Eliud Magut en 2h 10’31 » suivi de William Biama en 2h 10’36 » et de Katui Kipkemoi en 2h 13’13 ».
Athlétisme. Marathon du Charolais. Hier. Buffet dans la bonne foulée
Bernard Buffet (à droite) a tenu le pari fou de suivre le rythme mené par Eric Zablocki, engagé seulement pour un semi-marathon. Photo Noémi Predan
Dans les pas d’un Eric Zablocki engagé dans le relais à deux, le Parodien Bernard Buffet a faussé compagnie à Sébastien Espitallier.
Son chrono de 1’13’30 réalisé à la mi-septembre sur le semi-marathon de Mâcon avait aiguisé son appétit. Hier, le Parodien Bernard Buffet (EACB) a avalé les 42,195 km en 2’41’09, sur le circuit éprouvant de Gueugnon. Même Sébastien Espitallier, vainqueur en 2011, n’a pu suivre le changement de rythme du 25e kilomètre, au Champ Breton.
Ce marathon du Charolais a la particularité de proposer plusieurs courses en une. Avec, notamment, des relais à deux ou trois qui, parfois, peuvent perturber la lecture des débats. Ainsi, cette année, Eric Zablocki avait préféré s’aligner sur un relais à deux, derrière Romain Lelièvre (AC Chenôve). Lorsque Zablocki entame le second semi, Sébastien Espitallier et Bernard Buffet ne sont pas très loin devant. Frais, le Gueugnonnais mène bon train et revient rapidement sur le duo de tête. À la jonction, Buffet tente un coup de poker : le licencié de l’EACB se cale dans le rythme imposé par Zablocki. « Je me suis accroché derrière, et on est passé à 3’45 au kilomètre. J’ai pris un risque ». Grosso modo, Bernard Buffet hausse son tempo à 17 km/h, alors qu’il reste justement 17 kilomètres à parcourir. Sébastien Espitallier, lui, n’esquisse pas la moindre réaction. Mais n’abdique pas pour autant : « à ce moment-là, j’espère juste être mieux, plus tard dans la course ». Tout en comptant sur l’effondrement d’un Buffet lancé (inconsidérément ?) à toute vitesse.
Comme une ombre
Le futur vainqueur du marathon du Charolais donnera bien des signes de faiblesses, mais il ne cédera pas. « Sur les derniers kilomètres, j’ai vraiment galéré ». Pris de vomissements, il aurait même pu jeter l’éponge. « Des fois, après ça, on ne repart pas », admettra-t-il. Mais dans ces passes difficiles, l’appui d’un lièvre est une aubaine. Quand Sébastien Espitallier s’époumone en solitaire, Bernard Buffet continue à suivre Eric Zablocki comme son ombre. Jusqu’à l’arrivée, jugée au Château d’Aux, en améliorant de six minutes son temps de référence sur l’épreuve gueugnonnaise. Rien que ça.
Annapurnna Ultra-Mountain by Patagonia : victoire de Upendra Sunuwar et de Magali Juvenal
La première édition de Annapurnna Ultra-Mountain by Patagonia s’est achevée, ce samedi au Népal. Cette nouvelle épreuve, proposée par Les Chevaliers du Vent et imaginée par Bruno Poirier, était longue de 75 km (+2500 m, -5800 m). L’idée symbolique de la course était de quitter l’univers himalayen et minéral de l’Annapurna Base Camp (4130 m) en touchant de la main, la neige et la moraine du Sanctuaire des Annapurnas. De traverser toutes les strates de la géologie népalaise… Pour arriver dans l’ambiance tropicale de Pokhara (840 m) en se mouillant le visage avec les eaux du Lac Pewa, face au Temple de Varahi (770 m). Et tout cela en une seule étape !
La partie compétition était précédé d’un trek d’acclimatation de cinq jours (120 km, +6000 m, -3000 m), avec un passage à Poon Hill (3194 m). 40 coureurs et 10 marcheurs ont participé à cette première édition. Chez les hommes, le Népalais Upendra Raï s’est imposé en 8 h 54, devant le Breton Frédéric Cantin (Team Opel Saint-Brieuc, en 9 h 01) et un autre Népalais, Phu Dorjee Sherpa (9 h 09). Le Népal avait présenté dix coureurs (7 hommes et 3 femmes). Guillaume Millet, victime d’une intoxication alimentaire durant le trek et la semaine d’acclimatation, n’a pas pu participé à l’AUM. Il a suivi le programme des marcheurs. Au féminin, la victoire est revenue à Magali Juvenal (6e au scratch). Elle a devancé Virginie Hernandez et Nathalie Roy. Les trois Népalaises ayant payé leur départ trop rapide…
La bonne surprise de cet AUM 2012, c’est la seconde place de Frédéric Cantin. Habitué des grandes courses himalayennes (10e de la Mandala 2004 et 8e Himal Race 2007), le Breton du Team Opel Saint-Brieuc avait marqué les esprits dans le milieu de l’ultra-mountain en terminant 19e de l’UTMB en 2011. Vainqueur de la seconde manche du Ouest Trail Tour 2012/2013 (Championnat de Bretagne de trail) avant son départ pour le Népal, Frédéric Cantin (40 ans) a montré ses qualités de coureur à pied (2 h 38 sur marathon) pour revenir sur la tête de course au km 60, avant de subir l’accélération final du Népalais Upendra Rai dans les 10 derniers kilomètres. Quelques heures après son arrivée à Pokhara, dans l’attente de l’arrivée de sa fille, Audren (13 ans), qui participait au programme marcheur, il raconte l’une de ses plus belles courses de sa carrière…
« Nous sommes arrivés jeudi après-midi, au Machhapuchhare Base Camp (3700 m), au terme de cing jours de trek de toute beauté et truffé de difficultés que je n’imaginais pas... A ma grande surprise, Audren a avalé les dénivelé savec une motivation que je n’espérais pas... Tant mieux. Pourtant, il y a eu une petite inquiétude, mardi soir, puisqu’elle avait mal au ventre, lors du repas du soir à Tadapani (2720 m). Coup de chance, avec la diète du soir et les cachets, elle était sur pied le lendemain pour une étape de 7 h 30 de marche... Ouf ! Puis, ce fut à mon tour d’être malade, le mercredi soir, à Dobhang (2540 m) : intoxication alimentaire. Du coup, la fin du trek fut très difficile à réaliser. Mais les conseils de Maryse (Dupré) et Bruno (Ringeval) m’ont remis sur pied en quelques heures. Avec ces soucis, je ne donnais pas chère de ma peau à deux jours du départ… Et pourtant, la course fut presque parfaite pour moi.
Après la marche d’approche d’une heure trente, qui nous a emmené du Machhapuchhare Base Camp (3700 m) à l’Annapurna Base Camp (4130 m), le départ de la course (6 h 36) a très rapide de la part des sept coureurs locaux (Phu Dorjee Lama Sherpa, Upendra Sunuwar, Deepak Raï, Jorbir Raï, Bhim Yasisa Raï, Rajman Maharjan et Sanji Raï, ndlr). Malgré tout, je décide d’emboîter le pas. Après l’acclimatation progressive que nous avons connu, les jambes sont bonnes…
Rapidement je me place en 4e position et après avoir été double par Deepak, je passe 5e après 25 km de course. Comme tous les coureurs, j’ai alors subi la chaleur des vallées (+25°) et les forts dénivelés qui tranchaient avec ceux du départ et les -5 degrés à l’Annapurna Base Camp. Il était difficile de manger, alors j’ai alterné coca et eau en me forçant à absorber quelques barres chocolatées. A 10 km de l’arrivée, avant d’attaquer la vertigineuse descente (km 65) entre Sarangkot (1592 m) et Pokhara (840 m), j’ai repris Phu qui était en compagnie de Upendra. L’explication commence alors... Mais c’est Upendra qui sera le plus fort ? Cependant, j’ai réussi à suivre Phu dans la descente Sarangkot (2 km, - 700 m) et à le lâcher dans les 4 derniers kilomètres, le long du Lac Pewa. Mais Phu était affaibli par un manque de sucre (hypoglycémie).
Au final, je suis arrivé à 15 h 37, face au Temple de Varahi, à Pokhara. J’ai donc terminé deuxième en 9 h 01, sept minutes derrière Upendra (8 h 54) et 8 devant Phu (9 h 09). Au terme de cette superbe semaine, dans un super concept, car j’ai pu faire découvrir le Népal à Audren, et grâce à une acclimatation bien dosée, le contrat a été plus que rempli que moi. »
> La seconde édition de l’Annapurna Ultra-Mountain aura lieu en avril ou novembre 2014. Renseignements et contact : www.leschevaliersduvent.fr
> Nota : En préambule à l’Annapurna Ultra-Mountain, il était possible de participer à un programme alpinisme. Cinq personnes ont tenté l’ascension du Chulu Far West (6059 m). Jean-Marc Wojcik, Patrice Coutaz, Philippe Pias, Virginie Duterme et Maryse Dupré ont tous atteint le sommet. Dans la foulée, Maryse Dupré a participé à l’AUM 2012 et terminé la course.
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Le marathon de New York finalement annulé.
prévu demain, dont le maintien faisait polémique après le passage de la tempête Sandy, a été finalement annulé, a annoncé hier le maire Michael Bloomberg qui quelques heures plus tôt, avait pourtant vivement défendu sa décision de le maintenir. Le passage en début de semaine de la tempête a fait 41 morts dans une ville où plus d’un demi-million de foyers restaient encore hier sans électricité !
Quelque 47.000 coureurs venus du monde entier, qui ont souvent réservé et payé des mois à l’avance, devaient en principe s’élancer demain du célèbre pont Verrazzano.